Il y 2 nuits, j’ai fait un drôle de rêve. À vrai dire, ce n’était pas si drôle. J’ai rêvé que je greffais ma tête sur un autre corps. Un message de mon subconscient, peut-être? Mes rêves sont très souvent un amalgame de tout ce qui m’arrive dans le présent avec des souvenirs passé. Le plus étrange c’est comment ça s’est terminé.

J’étais avec ma coloc Nathalie. Je dis « ma coloc » parce que j’en ai eu une seule et c’était durant mes années à l’université. On allait (encore) à New-York pour une fin de semaine mais cette fois, c’était pour une raison obscur : Changer de corps. Nathalie n’en savait rien.

En arrivant à l’hotel, on monte à la chambre et dans celle-ci, y’a une mini-guillotine, environ la grosseur d’une machine à café. Je sais que je dois me couper la tête parce qu’on va me la greffer sur un nouveau corps. Je m’installe et j’appuie sur le seul bouton…

Toujours dans mon rêve, je me réveille et constate que j’ai un nouveau corps mais pas très loin, y’a mon (ancien) corps, là, décapité. Je prends panique et je me dis que je dois m’en débarrasser. Je prends le corps, je sors par la sortie de secours et le jette corps dans les ordures.

Nathalie et moi on marche dans New-York et c’est super agréable. Elle ne remarque même pas que j’ai un nouveau corps et c’est tant mieux. Ni vu, ni connu. Tout va bien, sauf que je commence à avoir des remords. Je ne peux pas croire que j’ai jeté mon corps. C’est mon corps après tout, c’est le mien, peu importe son état. Je dois le récupérer.

De retour à la chambre d’hotel, la mini-guillotine est toujours-là mais je ne sais pas comment on fait pour annuler l’opération. Première chose à faire c’est de récupérer mon corps dans les ordures… Mon corps est toujours là, intacte (même après 2 jours!). Je ramène le corps dans la chambre. Je m’installe sous la mini-guillotine (de marque Cuisinart sans doute, j’ai pas regardé!) et je m’auto-décapite à nouveau.

Toujours dans mon rêve, je me réveille et je constate qu’on m’a greffé sur mon vrai corps. Je suis tellement heureux. Même s’il est malade, c’est mon corps, celui que j’ai toujours eu. L’autre corps a disparu. Surement qu’ils l’ont repris pour y greffer une autre tête. Nathalie est là, on doit partir. On retourne à Montréal ni vu, ni connu.