Presqu’un mois s’est écoulé depuis ma dernière publication. En gros, les traitements vont biens, je suis pleinement vacciné, les vacances arrivent, mon chat Fluffy est tout mignon et j’ai passé mon 3e scan… Tout est presque parfait.

Je dis presque parfait parce qu’au travail, en ce moment, c’est un peu la merde et ça m’affecte. Chez 2 Associés ça va. Le problème n’est pas chez-moi. Le problème est du côté de mon mandat actuel. Pour une raison insolite, tout semble avoir dérapé depuis juin et ça m’affecte.

J’aime beaucoup ce travail. J’ai rencontré pleins de gens l’fun. J’ai amélioré mes compétences et mes connaissances dans pleins de domaines. L’opportunité que j’ai eu, de passer de développeur à concepteur, a été très enrichissante. Le système que je dessine en ce moment est unique et je me sens utile vis à vis de la compagnie et des utilisateurs. C’est un travail de longue haleine qui n’est pas encore terminé et je pense que c’est justement ça qui m’affecte le plus.

Je vais devoir quitter ce travail que j’aime. Les conditions ont changées… Et continues de changer. Évidemment je ne suis pas d’accord avec ces conditions. C’est trop différent du contexte auquel je suis habitué depuis plus de 3 ans. Je sais que ces conditions vont faire en sorte que mon travail aura moins de valeurs à mes yeux. Je suis consultant depuis plusieurs années et je pense que c’est la première fois que je quitte alors qu’il reste du travail… Et ça me fait de la peine pour ceux qui restent.

Il y a un parallèle a faire avec la mort. À chaque fois que je termine un mandat, c’est comme une petite mort. On dit adieu aux gens avec qui on a travaillé. À certains ont dit au revoir, parce qu’on sait qu’on les reverra, parce qu’on a un lien plus fort avec eux et parce qu’on sait que c’est possible, parce qu’on est dans la même ville ou parce qu’on aime la pizza.

Depuis 21 ans environ, j’ai vécu 11 petites morts… Et je ne m’habituerai jamais.