Ça fait 10 traitements de chimiothérapie que je fais depuis le 20 juillet dernier. À date ça va. Je le supporte assez bien. Très bien même. Je n’ai pas à me plaindre. Le plan de traitement inclus 12 traitements et 2 scans pour voir le résultat. Hier j’ai eu les résultats de mon premier scan depuis les traitements.
J’aime beaucoup mon médecin. Je trouve qu’il a une belle voix. Une voix radiophonique, comme dirait certains. Dr. Rasmy Loungnarath a été le premier médecin à me demander « comment ça va? ». En juillet dernier, j’étais mêlé un peu, avec tout ce qui se passait autour de moi. J’étais inquiet et il a su me présenter les faits efficacement et surtout, positivement. Le plan me convenait : six mois de traitements à raison d’un traitement aux deux semaines. Après trois mois, un scan. C’est celui-là que je viens de passer, il y a trois semaines environ.
Lundi dernier j’attendais donc un coup de fil du docteur. Habituellement, nos entretiens téléphoniques sont assez tôt, genre 8h45. Lundi 10h00, je n’avais toujours pas de nouvelles. Je me suis dit qu’il n’avait peut-être pas les résultats ou que ceux-ci étant bons, il n’y avait pas d’urgence me concernant. À 10h30, le téléphone sonne. J’entends la voix du Dr. Loungnarath. Elle semble plus enjouée qu’à l’habitude. Je me dis que c’est juste parce qu’il est tard. Il saute directement dans le sujet en affirmant que les résultats sont très positifs. Que le cancer, c’est-à-dire l’ensemble des nodules cancéreuses, ont subit une régression majeure. Que c’était rare. Que ça voulait dire que mon corps ne semble pas offrir de résistance au traitement. Que la recette de chimiothérapie était efficace et qu’on devait continuer. Que mes impressions étaient bonnes : J’allais mieux.