Ces jours-ci, j’ai moins l’envie d’écrire. Pourtant, ce ne sont pas les sujets qui manquent. Je pense que je suis simplement entré dans une routine ou que le fait de ne pas me sentir « malade » éloigne mon envie d’écrire.

Ce qui me vient en tête ce matin concerne Guylaine, ma mère et mon père. Évidemment il y a d’autres personnes autour de moi mais ce matin je pense particulière à ces 3 personnes.

Guylaine, ma tante, est parfaite. C’est la personne ayant la plus grande empathie de toute ma famille et possiblement de tous les gens que je connais. On s’est rapproché quand feue M’man, ma grand-mère, est venue s’installer avec elle en 2005. J’allais manger ma soupe et prendre des nouvelles à tous les mois, ou presque.

Lyne, ma mère, à qui je ne parle plus depuis 2005, a eu les dernières nouvelles me concernant à travers Guylaine. J’avais discuter avec Guylaine d’albums photos que ma mère devait avoir. Je voulais retrouver certaines photos de mon enfance, dont celle du fameux poisson rouge au gros yeux. Guylaine s’est donc déplacé en personne pour se taper 1) l’annonce de la mauvaise nouvelle (merci Guylaine!) et 2) récupérer 2 albums (merci Guylaine!). Ma mère et Paul, mon beau-père, ont donc encaissé la nouvelle et à partir de maintenant, ma tante donnera les Updates au fur et à mesure, lorsque ma mère le demandera. À défaut de lui parler moi-même, je me sens rassuré que Lyne soit au courant par Guylaine.

Mon père semble assez bien accepter le fait que je sois malade et j’imagine que mon énergie le rassure. J’aimerais le voir et lui parler plus souvent. Juste l’écrire me rend émotif. On est à 45 minutes l’un de l’autre mais ça a l’air d’une distance énorme. Je me souviens l’avoir entendu dire, il y a longtemps : C’est les enfants qui se déplacent pour aller voir les parents, pas le contraire. Mon père est de l’époque où avec plusieurs frères et soeurs, on allait faire un tour le weekend, presque à tour de rôle, chez Mémère et Pépère.